Quand je me retrouve face à un rayon rempli de boîtes colorées, promesses d’apprentissages révolutionnaires et d’éclats de rire garantis, je l’avoue, je suis parfois un peu perdu. Peut-être que vous aussi, vous cherchez ce juste équilibre : un jeu qui apprenne quelque chose, sans ressembler à un devoir déguisé. Un jeu qui fait réfléchir, tout en restant léger, drôle, vivant.

Moi, ce que je veux surtout, c’est voir un enfant qui joue sans qu’on ait besoin de le pousser. Qui apprend presque sans s’en rendre compte. Et je pense que vous êtes ici pour la même raison.

Pourquoi je privilégie toujours le côté ludique

Je vais être honnête : j’ai vu des enfants décrocher en moins de deux minutes face à un jeu éducatif trop rigide, trop “professoral”. L’intention était bonne, mais le plaisir n’était pas là. Et sans plaisir, il n’y a pas d’élan, pas de curiosité, pas de vraie découverte.

Pour moi, un jeu vraiment éducatif, c’est celui qui pique la curiosité, qui donne envie de rejouer, de comprendre un peu mieux chaque fois. C’est aussi celui qui laisse la place à l’erreur, à l’imagination, à la coopération. Bref, un jeu qui vit.

Ce que je regarde toujours avant de choisir

Avec le temps, j’ai fini par me poser quelques questions simples avant d’acheter ou de proposer un jeu. La première, c’est : pour quel âge ? Un jeu de logique très bien pensé ne servira à rien si l’enfant n’a pas encore les bases nécessaires. À l’inverse, un jeu trop facile ennuiera.

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Je regarde aussi ce que le jeu apporte : est-ce qu’il stimule la mémoire, le langage, la créativité, la stratégie ? Est-ce qu’il favorise la coopération ou la réflexion personnelle ? Et, point essentiel : est-ce que cela correspond aux envies ou aux passions de l’enfant ? Si un enfant aime les dinosaures, proposez-lui un jeu de lettres avec des T-Rex, et vous verrez la magie opérer.

[featured_image size="large" class="custom-class"] Enfin, le contexte compte. On ne joue pas pareil à la maison, en classe, dans un train ou avec un groupe d’enfants d’âges différents. Certains jeux sont faits pour être rapides, d’autres méritent du temps et du calme.

Ce que j’aime proposer selon l’âge

Pour les plus jeunes, entre 3 et 5 ans, j’oriente souvent vers des jeux qui mêlent manipulation et apprentissage. Les puzzles éducatifs, les jeux de tri par couleur, forme ou nombre sont simples, mais terriblement efficaces. Ils permettent à l’enfant de bouger, de réfléchir, de se corriger.

Entre 6 et 8 ans, je privilégie les jeux qui introduisent des règles un peu plus précises. Des jeux de cartes avec des calculs simples, des dominos de mots, des jeux de construction avec défis… L’enfant commence à comprendre les mécaniques de jeu plus complexes, et il adore ça.

À partir de 9 ans, tout s’ouvre. On peut introduire des jeux de stratégie, des jeux de langue, des quiz malins, ou même des jeux coopératifs où il faut résoudre une enquête. Et parfois, on tombe sur des pépites : des jeux tellement bien pensés qu’ils donnent envie de jouer même aux adultes.

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Quelques coups de cœur que je recommande les yeux fermés

  • Dobble : derrière son apparente simplicité, il cache un entraînement à la concentration redoutable. Les enfants en redemandent.
  • Le Lynx : idéal pour travailler la rapidité visuelle et le vocabulaire, en famille ou en classe.
  • Rush Hour : pour la logique et la patience, tout en douceur.
  • Story Cubes : des dés à raconter, parfaits pour développer l’expression orale et l’imagination.

Je pourrais continuer longtemps, mais ceux-là, je les ai vus fonctionner dans des contextes très différents.

Les erreurs que j’ai faites… pour vous éviter de les refaire

Croire qu’un jeu est “pédagogique” juste parce qu’il a des chiffres ou des lettres dessus, c’est un piège. Parfois, on achète un jeu en se disant qu’il sera super formateur, et il reste au fond du placard. Pourquoi ? Parce qu’il n’était pas attractif, ou parce qu’il ressemblait trop à l’école.

Autre erreur : imposer un jeu sans tester l’humeur du moment. Un enfant fatigué, ou contrarié, n’entrera pas dans le jeu, même le plus génial du monde. J’ai appris à proposer, sans forcer.

Et bien sûr, éviter de multiplier les consignes : un bon jeu, c’est un jeu dont on comprend les règles en moins de cinq minutes.

Mes conseils pour vraiment en profiter

Si vous voulez que le jeu éducatif fonctionne, jouez avec l’enfant. Vraiment. Impliquez-vous. Riez. Laissez-le parfois gagner. Créez des rituels : le jeu du dimanche matin, le défi du mercredi après-midi…

Alternez aussi : un jeu éducatif, un jeu libre. Ou même mélangez les genres : on apprend à lire une recette, puis on cuisine. On découvre une carte du monde, puis on invente une histoire de voyage. Tout peut devenir jeu.

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Surtout, souvenez-vous que ce n’est pas grave si l’enfant ne retient pas tout. Le simple fait de jouer, d’essayer, de se tromper, c’est déjà apprendre.


Je pense que choisir un jeu éducatif ludique, c’est un peu comme choisir un compagnon d’aventure. Il doit coller à l’enfant, à ses envies, à ses besoins du moment. Il doit évoluer avec lui. Et surtout, il doit donner envie de recommencer, encore et encore.

Si vous gardez cela en tête, alors vous ferez les bons choix.

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